Les jours passent, Likasi perd de sa beauté. Les infrastructures sportives se dégradent au jour le jour sous l’œil impuissant de l’autorité.
A Likasi, tout se dégrade d’une manière directe et proportionnelle.
Du football au basket en passant par les disciplines dites connexes, le constat est piteux. Les performances des Clubs, Athlètes contrastent avec les infrastructures dans lesquelles ils évoluent.
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Volley Ball, un parquet en délabrement criant !
Le terrain de la Cité des Jeunes à Panda accueille les différentes rencontres de l’entente de volley de Likasi.
A ciel ouvert, les amoureux de cette discipline assistent aux spectacles. Le risque est grand comme dans une mine. Aucun endroit servant d’abri contre le soleil et autres intempéries. Un spectacle garanti, mais un terrain en béton qui gâche tout ou presque.
Cité des Jeunes ! Le stadium vit sûrement ses derniers jours. À voir son état actuel, cette antre affiche l’image d’un enfant orphelin. La GCM mère de cette œuvre incapable d’assumer, les autorités politico-administratives devront y jeter un œil.
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Basket : le stadium hellénique centre d’attraction de la balle au panier !
Ici le basket est joué, le stadium est une propriété privée ! Situé dans l’enceinte de l’institut technique Lumière du Christ, ce stadium est loué par l’entente de Basket de Likasi.
Comme c’est partout ou presque dans le contrat de bail, aucun ballon ne peut rebondir avant 17H00′, heure de sortie des élèves, le bailleur est clair.
Sur le terrain tout est en béton, la surface est dure, le danger d’une fracture est grand. Aucune tribune, aucun amphithéâtre, le spectacle se vit debout, sur le mur avec tous les ingrédients de s’écrouler.
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Karaté, Boxe…
Si le Volley et le Basket mènent une vie de sédentaire, il en est pas pour les autres disciplines dites connexes.
La boxe et le Karaté, qui sous d’autres cieux se jouent en salle, à Likasi est loin de cette réalité. Les différentes se passent soit sur les terrains de football des clubs ou dans des cours d’écoles.
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Football, le stade Père Augustin
En réhabilitation depuis le 30/06/2016 ce stade devrait être remis aux bénéficiaires le 15/07 de la même année soit 45 jours après.
Ce jour-là le discours était plein d’espoir. Les politiques voulaient faire un coup de maître. De l’impossible faire naitre le possible. En un temps aussi court faire les travaux nécessaires pour la pause de la pelouse. Vitesse et précipitation, la confusion était à son comble.
30/06/2016 à octobre 2017, le temps s’est écoulé voilà bientôt une année et quelques mois. Les bénéficiaires s’en lassent.
Le stade reste en chantier, le championnat délocalisé à Panda ou encore à Shituru.
Dans les deux cas le spectacle est gratuit, l’Entente consomme le déficit, les clubs doivent payer 20$ par rencontre.
Chantier d’un, chantier de toujours, le stade Père Augustin de Kikula au lieu d’être un carrefour des sportifs devient un lieu de meeting politique.
Les politiques y descendent chaque jour avec des discours pleins : « Bientôt, bientôt » oui bientôt le championnat local rétorque les principaux bénéficiaires.
Visiter ce stade, oui ils y trouvent un plaisir. L’espoir fait vivre, les Acteurs ont vécu pendant une année et quelques mois dans un monde antique jusqu’à comprendre que « Qui vit d’espoir meurt de faim ».
Aujourd’hui la famine a frappé de plein les infrastructures sportives à Likasi. Les voir réhabilitées est le vœux caressé par tout le monde.
L’on se souvient comme si c’était hier de la visite du commissaire général aux sports, du ministre des infrastructures et du gouverneur à Likasi au stade Père Augustin. Ces trois personnalités ont émis le vœux de finir les travaux au plus vite mais la réalité sur terrain contraste avec leur discours. Sûremen qu’ils ont oublié un détail important à ajouter pour revoir ces infrastructures sportives jadotvilloises retrouver leurs robes d’antan. Les sportifs attendent…
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