Les Léopards dames ont bu l’humiliation jusqu’à la lie. On ne saurait inventorier toutes leurs mésaventures mais c’en est trop. Le mercredi 20 octobre au stade des Martyrs, a été une journée catastrophique de plus à oublier.
Tenez ! La séance d’entrainement prévue à 7 heures n’a finalement débuté qu’à partir de 12 heures. Explication : pas d’équipements au complet. Et ce n’est qu’à 14 heures que tout a été bouclé. Etant donné que le voyage était prévu à 17 heures, les joueuses sont restées au stade des Martyrs sans aucune précision de la part des décideurs. C’est à 18 heures que les joueuses ont résolu de quitter le stade pour se diriger vers Kampo hôtel, et à pied en plus, faute de moyens de transport. Le conducteur du bus de l’équipe nationale était simplement injoignable, et il n’y avait pas de solutions palliatives. Sur place à Kampo hôtel, les Léopards dames A ont rejoint leurs sœurs de U20, elles aussi autant maltraitées que leurs aînées.
Les séances d’entrainement programmées ne sont jamais été respectée. En temps ni en fonds ni même en forme. Après ces séances, les joueuses ne rentrent pas directement, il faut attendre le frais de transport fixé à 2000 FC (USD 1), quelle que soit le lieu d’habitation. Pour cette campagne, il est à noter que les entraînements devraient débuter le 15 octobre dernier. Seulement, l’un des vice-présidents de la FECOFA avait instruit l’intendant des équipes nationales de ne pas mettre à la disposition des filles les équipements, arguant que le gouvernement n’a pas encore débloqué les moyens financiers, dans le cadre de la préparation du match contre la Guinée Equatoriale. Les filles ont passé deux jours sans la moindre séance d’entraînement.
Le paiement cash !
Dans la désorganisation, on ne peut que payer cash. Alors que les Léopards dames étaient attendues à Malabo, le mercredi 20 octobre pour affronter la Guinée Équatoriale, pour le compte de la manche aller des éliminatoires de la CAN 2022, les Congolaises se trouvaient encore au stade des Martyrs. C’est à travers les réseaux sociaux qu’elles apprendront avoir perdu le match par forfait. La FECOFA avait sollicité un report à la CAF, mais la fédération guinéenne ne voulait rien attendre. Elle a opposé un refus catégorique. Où allons-nous avec le football congolais ? Que valent des dirigeants incapables d’offrir le minimum à l’élite du foot de son pays ? A quand la fin du chemin de croix infligé à nos Léopards dames, quelle que soit la catégorie ? Pourquoi cette mauvaise foi ? Et selon de nombreuses sources, on n’est au bout de nos surprises.
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