Mondial 2022 : 7 choses à savoir avant la finale Argentine-France

Nous y sommes enfin. Ce dimanche après-midi, la finale du Mondial qatari oppose deux des plus grandes nations du football. Ce duel s’annonce déjà historique entre les Bleus et l’Albiceleste. 

SportRDC  vous a concocté une liste de choses à savoir avant cette finale .

1. Le bilan des France-Argentine favorable à l’Albiceleste

Les deux nations se sont affrontées à 12 reprises jusqu’à présent, dont 3 fois en Coupe du monde et 9 fois en amical. Au total, les Sud-Américains ont remporté 6 rencontres, pour 3 nuls et 3 victoires de la France. Le dernier match en date reste toutefois une spectaculaire victoire tricolore (4-3), lors du Mondial 2018 en Russie, avec un doublé de Mbappé, un penalty transformé par Griezmann et surtout la légendaire volée de Benjamin Pavard au second poteau. L’Albiceleste avait gagné les deux matchs de Coupe du monde précédents, en 1978 (2-1) et 1930 (1-0).

2. 1998-2022 : la France deux fois plus en finale que toute autre nation

En un quart de siècle, la France s’est hissée jusqu’en finale de la Coupe du monde à 4 reprises, sur 7 éditions, en 1998, 2006, 2018 et donc 2022. C’est au moins 2 fois de plus que toute autre nation sur la période, note le spécialiste des statistiques OptaJean.

En cas de victoire, les deux pays auront l’occasion d’ajouter une troisième étoile de champions du monde sur leur maillot.

3. Gagner le Mondial après une défaite inaugurale, un miracle

Perdre son premier match et être finalement sacré champion du monde ? Ce scénario dont rêve l’Argentine, surprise d’entrée par l’Arabie saoudite, s’est produit une seule fois lors des 21 premières éditions du Mondial. C’était en 2010, avec l’Espagne de Xavi et d’Iniesta. Une première défaite dans le tournoi est historiquement plutôt synonyme d’échec en finale, comme pour la RFA (1982), l’Argentine (1990) et l’Italie (1994). Mais en 2010, l’Espagne avait réussi à inverser l’histoire. En Afrique du Sud, la Roja s’était inclinée d’entrée face à la Suisse (1-0) avant de parvenir en finale et de l’emporter contre les Pays-Bas (1-0, après prolongation), sur un but de Don Andres Iniesta.

4. Messi, joueur le plus décisif de l’histoire de la Coupe du monde

Avec son but et ses deux passes décisives lors de la démonstration argentine contre la Croatie en demi-finale, le joueur du Paris-Saint-Germain est devenu le joueur le plus décisif de l’histoire de la Coupe du monde. Le génie argentin est désormais impliqué sur 20 réalisations (11 buts et 9 passes décisives). Il devance d’une unité des légendes telles que Ronaldo (le vrai), Gerd Müller et Pelé.

Quant à Kylian Mbappé, il est encore loin de ce niveau. En comptant ses deux derniers buts inscrits face à la Pologne, il a participé à 11 réalisations en Mondial (9 buts et 2 passes décisives). Il peut toutefois se consoler avec une statistique qui souligne sa précocité : il est devenu le premier joueur à inscrire neuf buts en Coupe du monde avant ses 24 ans.

5. «Dibu» : le surnom du gardien argentin vient d’un dessin animé

Dernier rempart infranchissable et spécialiste de l’arrêt de penaltys, nul doute que le nom du gardien argentin va revenir dans les commentaires dimanche. Mais Emiliano Martinez sera sans doute appelé «Dibu». La raison à ce diminutif qui paraît enfantin ? Sa ressemblance avec le personnage principal d’un dessin animé très populaire en Argentine, Mi familia es un dibujo ( «Ma famille est un dessin»). Martinez a été surnommé Dibu dans sa jeunesse pour ses taches de rousseur similaires à celles du héros dessiné.

6. L’Argentine ultra-dépendante de Di Maria en finales

Depuis 2008, l’Albiceleste a disputé cinq finales de compétitions mondiales (JO 2008, Mondial 2014, Copa America 2015, 2016 et 2021). Durant ces matchs, elle n’a inscrit que 2 buts, à chaque fois par l’intermédiaire d’Angel Di Maria. L’ancien milieu du PSG ne devrait pas être titulaire face aux Bleus dimanche, mais pourrait entrer en cours de match.

7. David Trezeguet vote Argentine

Le vainqueur de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2000 avec les Bleus a grandi et appris le foot en Argentine de 1979 à 1995 auprès de ses parents Jorge et Beatriz. Alors la finale de dimanche a forcément une saveur particulière. «C’est difficile sur le plan personnel et sur le plan émotionnel. C’est quelque chose que je ne voulais pas voir, mais il faut que ce soit une fête et c’est une grande finale», a-t-il expliqué samedi matin au média TyC Sport. Partagée, l’ancienne légende de la Juventus de Turin a malgré tout une préférence et elle va pour l’Albiceleste. «Sur le plan émotionnel, sachant que ce sera sa dernière Coupe du monde, Messi mérite d’être champion. Il fait rêver», tranche «Trezegoal».

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