Tenus en échecs par la Zambie (1-1), mercredi soir à San Pedro, les Léopards pourront s’en vouloir d’avoir laissé échapper trois points qui leur tendaient, presque, les bras. À l’issue d’un match qu’ils ont largement dominé, les coéquipiers de Chancel Mbemba ont montré leur limites offensives. Une inefficacité salvatrice chez les Zambiens qui ont, à plusieurs reprises, frôlé la défaite dans ce match.
Les statistiques du match sont une preuve que les Léopards l’auraient non seulement emporté, mais lourdement. La RDC a ,durant la majeure partie des quatre-vingt-dix minutes, passé son temps dans la moitié de terrain adverse, en témoigne la possession de balle en sa faveur (56% conte 44%), où 441 passes ont été tentées pour 390 réalisées. Yoane Wissa et ses compères ont réalisé près de 95 phases offensives. Brillant par un excellent manque de réussite, ils ont tiré à 25 reprises pour ne cadrer que six. La plupart de tirs congolais étaient, soit contrés, déviés, anéantis ou encore renvoyés en corner.
Asphyxiant leur sujet, les hommes de Sébastien Desabre ont obtenu 7 corners, sans s’y montrer tranchants. Derrière, en dehors du but offert aux Chipolopolos Boys, sur une énorme bourde de Mpasi Nzau, Chancel Mbemba, Henock Inonga et les latéraux ont passé une soirée assez tranquille. Le gardien congolais n’a eu aucun tir à arrêté. Les Léopards ont bien maîtriser leur sujet, sans faire le nécessaire devant. Une carence d’inspiration de la part des attaquants qui a coûté 2 points aux tricolores.
Il a fallu un peu plus de justesse dans les derniers gestes pour Théo Bongonda et tout le secteur offensif pour voir la RDC se lancer de lancer de la plus belle des manières dans cette compétition. Il faudra réajuster dès dimanche prochain devant le Maroc. Devant les Lions de l’Atlas, les Congolais se doivent d’éviter tout résultat négatif, au risque de compromettre leurs chances de qualification pour les huitièmes de finale.
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