Décidément Arthur Masuaku n’a pas le temps de se reposer. Le latéral Congolais de Besiktas se trouve au cœur de l’actualité suite à une succession d’événements prévus comme tout à fait inattendus.
Auteur d’un début de saison brillant, six matchs et deux passes décisives, Masuaku a reçu l’appel de Sébastien Desabre pour le rassemblement de septembre. Cadre de la sélection, Masuaku figure parmi les huit défenseurs de la liste de 27 qui doivent achever le travail à Kinshasa contre le Soudan. En cas de qualification, il est parmi les valeurs sûres de l’équipe.
Cependant, un brouillard est venu s’immiscer dans cette perspective de qualification à la CAN 2023. Jeudi en Europa League Conférence, Masuaku, qui était titulaire contre le Dynamos Kiev, a dû laisser ses coéquipiers à la mi-temps. Selon les premières nouvelles, l’ancien de West Ham souffrirait d’un étirement et un saignement au biceps fémoral. La durée de son indisponibilité reste inconnue.
Comme si cela ne suffisait pas, une polémique a surgi après la victoire des Turcs contre le Dynamo (2-3). En conférence de presse d’après-match, Lucescu Mircea, entraineur de l’équipe ukrainienne a tenu des propos jugés maladroits et qui ont suscité la controverse.
« Nous avons joué contre une équipe nationale africaine, pas contre Beşiktaş. Gambien, Congolais, Ghanéen, Angolais… C’est dur de jouer avec 11 joueurs formés au club contre une telle équipe », a déclaré le Roumain.
Connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche, Masuaku a aussitôt réagi. « Du coup ça passe aussi cette déclaration n’y a pas de souci ? », a-t-il posté sur X (ancien Twitter), accompagné d’un émoji interrogateur. Le joueur de 29 ans reste sensible aux questions sur le racisme et le traitement parfois dégradant de certains supporters contre les joueurs de couleurs en Europe. Début août, il avait déjà fustigé les cris de signe adressé contre lui en championnat turc.
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