Au terme d’un match au scénario fou, Marseille a renversé Monaco sur une tête signée Kolašinac au bout du temps additionnel (2-3). L’OM pourra dédicacer ce succès à Harit, sorti sur civière à cause d’une grave blessure au genou.
Ça y est, la Ligue 1, c’est fini pour près d’un mois et demi. Pour refermer ce premier chapitre de la saison, Monaco et Marseille nous ont offert un spectacle dantesque à Louis-II, au terme duquel l’OM de Chancel Mbemba a réussi à prendre le meilleur sur son adversaire du soir à la 98 e minute, grâce à une tête de Kolašinac (2-3). Beaucoup moins dantesque, par contre, une image que tout le monde se serait passé de voir en ce dimanche soir : celle d’Harit, allongé au sol après un duel avec Disasi, hurlant de douleur et comprenant que son billet pour le Qatar venait de se déchirer.
Un bijou de chaque côté
Dès les premiers instants de la partie, le système à trois défenseurs posé par Philippe Clement pour répondre tactiquement aux Marseillais est mis à contribution. Toujours disponible et souvent abandonné par le marquage monégasque, Clauss ouvre un festival d’occasions en servant Tavares, qui rate l’immanquable (2 e ). L’OM domine, l’OM pousse, mais l’OM ne tue pas. Sur un nouveau centre de Clauss, Guendouzi manque le cadre sur une tête, déboussolé par sa coupe de cheveux (10 e ). Harit bute ensuite sur Nübel (16 e ), Gigot envoie une frappe au-dessus (23 e ) et il faut attendre le sauveur maison pour enfin trouver la mire : Sánchez, sur un coup franc à l’entrée de la surface, enroule merveilleusement son ballon et fait trembler les filets (0-1, 35 e ) . En face, Monaco procède par à-coups : Fofana et Camara ne cadrent pas (8 e et 14 e ), Volland se heurte à López (30 e ), avant de voir Diatta pousser Balerdi à la faute dans sa surface. La sanction est transformée par Ben Yedder d’une douce panenka…
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