Usé par la charge des équipes nationales et du Vita Club, Florent Ibenge, surnommé le « coach Android », a frôlé le point de rupture et a envisagé d’abandonner sa carrière d’entraîneur. Heureusement, il a reçu le soutien d’une ancienne connaissance qui l’a convaincu de ne pas renoncer. « J’ai failli arrêter. C’est lui qui m’a demandé de ne pas abandonner parce qu’on était moins nombreux », avoue Ibenge en parlant de Pitso Mosimane, le technicien sud-africain qui a remporté des titres avec Mamelodi Sundowns et Al Ahly.
Aujourd’hui, Florent Ibenge se réjouit de constater que de nombreux autres entraîneurs africains ont émergé et ont même dépassé ses propres réalisations. Cette relève prometteuse est un motif de satisfaction pour celui qui est considéré comme le « doyen ». Depuis les exploits de Ibenge, de nombreux techniciens africains brillent désormais dans de grands clubs et prennent en charge de grosses sélections africaines. Cela garantit un avenir prometteur pour l’ancien sélectionneur des Léopards et champion du CHAN 2016, sachant que sa contribution a contribué à ouvrir la voie à une nouvelle génération de talents sur le continent.
Sportrdc.com
