Longtemps ce stade était le théâtre du football à Likasi, un centre d’attraction et de distraction pour nombreux supporters et passionnés du ballon rond. Avec une surface semblable à un champ de patates, comme c’est le propre des stades en République Démocratique du Congo, le stade Père Augustin avec une tribune fissurée, des murs vétustes et non peints, sans latrine a accueilli beaucoup de rencontres tant nationales, provinciales que locales.
Construire sans terminer
Sous l’élan de l’émotion, soufflé par le vent de la modernité, l’exécutif provincial du Haut-Katanga se veut marquer une empreinte indélébile, gravé l’histoire dans le cœur des amoureux du ballon rond, un coup de maître, terminer avec les travaux dans 45 jours !
La réalité rattrape le rêve
Le rêve, un monde sans coût ! De l’imaginaire à la réalité, la vie se construit au prix de beaucoup de sacrifices ! Faire un stade dans 45 jours est bien une utopie dans laquelle les politiques ont endormi ces passionnés du sport le plus célèbre au monde.
Le temps, un bon allié
30/06/2016 date mémorable dans l’histoire de la RDC, date inoubliable pour ces Likasiens qui ont assisté au lancement avec Fanfare des travaux de réhabilitation du stade père Augustin. Les jours passent tellement vite que l’espoir a laissé place au doute et à la méfiance.
Kikula, carrefour des sportifs !
L’enceinte a perdu toute sa notoriété. Loin de répondre à cette vocation, cet antre est devenu un lieu touristique des politiques.
Chacun s’arrache pour visiter ce stade avec des discours pleins d’espoir, mais dès leur départ, c’est du statu quo.
À quand la fin des travaux ?
Cette question est au centre des discussions.
Faute de mieux, l’Entente Urbaine de Football de Likasi fait jouer son championnat tantôt au CLP, Panda ou à Shituru.
Partout ici, les dispositifs sécuritaires sont à l’oubli. Comme dans un tournoi de FRASI, à chaque but marqué, les supporters envahissent le terrain !
Kikula, à quand sa réouverture ?
Sûrement que ce stade reste une carte à jouer pour les campagnes électorales à venir, tel répond sportrdc.com dont les caméras restent encore braquées sur le lieu.
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