Buteur pour la première fois en équipe de France quelques secondes seulement après son entrée en jeu le joueur français issu d’une famille congolaise en la personne de Randal Kolo Muani a choisi le meilleur moment pour ouvrir son compteur.
C’est une soirée dont il se souviendra probablement toute sa vie. Entré à la 78e minute de cette demi-finale encore incertaine entre la France et le Maroc, il n’aura fallu qu’une poignée de secondes à Randal Kolo Muani pour sceller le sort de ce match (2-0). À la réception d’une frappe contrée de Mbappé, qui a mobilisé toute la défense, l’attaquant français d’origine congolaise, oublié au second poteau, en a profité pour faire break (2-0) et s’offrir son premier but en Bleu (4 sélections).
Appelé de dernière minute au Qatar
Un destin encore plus impressionnant lorsqu’on se rappelle que l’ancien Nantais ne doit sa présence au Qatar qu’au forfait de Christopher Nkunku. «C’est magique, je n’ai pas les mots. On s’est donné les moyens d’arriver ici. On peut être fiers de nous mais ce n’est pas fini. Je suis toujours dans mon rêve, j’ai du mal à me réveiller. J’ai mis mon premier but, j’espère que ce ne sera pas le dernier.» Et ce n’est pas tout. Deschamps a révélé en conférence de presse que Coman aurait dû être l’entrant.
«C’était Kingsley Coman qui rentrait, mais lui aussi a ressenti un peu de fébrilité dans l’après-midi (Rabiot et Upamecano étaient eux aussi malades ce mercredi). C’est aussi parce que Kolo Muani a une qualité de course qui est un petit plus importante. C’est un bon exemple pour tous les autres joueurs qui n’ont pas été utilisés et qui peuvent être décisifs.» Il faut croire que pour Kolo Muani les planètes étaient alignées lors de cette demi-finale. Tant mieux pour lui et pour les Bleus.