Grâce à un Lionel Messi de gala, auteur d’un but et d’une passe décisive, l’Argentine a pris le meilleur sur le Mexique pour son deuxième match de Coupe du monde (2-0), ce samedi 26 novembre. Cette première victoire dans la compétition efface la défaite inaugurale face à l’Arabie Saoudite et relance l’Albiceleste dans la course aux huitièmes de finale.
L’Argentine a douté, l’Argentine a tremblé, mais l’Argentine est relancée. Victorieuse du Mexique ce samedi 26 novembre (2-0), l’Albiceleste rattrape sa défaite inaugurale surprise de mardi face à l’Arabie Saoudite (1-2) et se replace à la deuxième place du groupe C de la Coupe du monde. L’essentiel est là, puisque ces trois points permettent aux Argentins de garder leur destin en main avant leur dernier match face à la Pologne mercredi (20 h), alors que Saoudiens et Mexicains se défieront dans le même temps.
Dans le contenu, en revanche, l’Albiceleste est très loin d’avoir convaincu. Malgré cinq changements dans le onze titulaire par rapport à la rencontre face à l’Arabie Saoudite, les hommes de Lionel Scaloni ne se sont guère montrés plus séduisants. Dans un match fermé face à un Mexique solide avec ses cinq défenseurs, mais bien trop inoffensif sans réel avant-centre de métier, il a fallu attendre la 41e minute pour voir un tir argentin.
Messi rejoint Maradona
Le retour des vestiaires n’a pas changé la physionomie de la rencontre. Plus le temps filait, plus l’impression que le match ne pourrait se débloquer qu’avec un exploit individuel s’intensifiait. Et ce fut finalement ce qui arriva, avec, dans le costume de sauveur de la nation, l’inévitable Lionel Messi. Auteur de son huitième but en Coupe du monde, soit autant que Diego Maradona, la Pulga a libéré son équipe d’une frappe limpide, sans élan, aux abords de la surface mexicaine (1-0, 65’).
Le Mexique n’a jamais réellement donné l’impression de pouvoir recoller. Pire, l’Argentine a inscrit un second but en fin de rencontre, grâce à un délice de frappe enroulée d’Enzo Fernandez (2-0, 87’). Dans un match sans relief, la différence s’est finalement opérée sur un point aussi simple que fatal : contrairement au Mexique, l’Argentine dispose dans ses rangs de l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du jeu.