En conférence de presse d’avant-match, mardi après-midi à Korhogo, Sébastien Desabre a indiqué la ligne de conduite de ses poulains lors de la dernière journée de la phase de groupes. Face à la Tanzanie, le Français, qui pourrait modifier son onze de départ, mise sur l’adaptabilité de son collectif entre jeu court et contre-attaque. Morceaux choisis.
Sur le plan de jeu. « Contre le Maroc, nous nous sommes vraiment créé des occasions en attaque rapide, alors que face à la Zambie nous étions en attaque placée. Nous pouvons jouer en attaque placée ou en bloc bas en étant plus efficaces en contre, ce qui sera le cas mercredi. Je pense que la Tanzanie va devoir, à un moment donné, sortir de son camp puisqu’ il va falloir qu’elle gagne 3 points pour se qualifier. Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation de calcul. Nous voulons gagner et obtenir une qualification automatique ».
À propos de son onze de départ. « Je suis sur une réflexion globale de la rencontre, car je connais mes garçons. Nous devons l’ambition d’augmenter notre efficacité et de réduire le nombre d’occasions efficaces. Nous avons confiance en nos forces du moment pour faire le pas de plus qui nous permettrait de nous qualifier et poursuivre notre parcours. »
Sa stratégie pour limiter les erreurs. « Nous attaquons le match en cherchant à marquer les premiers, car l’équipe qui marque en premier gagne le match selon les statistiques. Pour nous, face à la Zambie c’est une erreur que l’on prend le but et contre le Maroc, c’est un positionnement qui est mal géré. Nous pouvons proposer des choses intéressantes, mais nous avons encore une marge de progression. »
L’adversaire. « Nous essaierons de marquer en premier, mais en face la Tanzanie sera bien organisée en attaque rapide avec le jeune Simon Msuva qui a marqué 5 de leurs 7 derniers buts. Ils ont de la qualité et nous devons faire un bon match, les joueurs le savent. On connaît bien cette équipe de Tanzanie parce qu’elle est, elle est proche de, elle est proche du Congo. J’ai eu l’occasion de la voir jouer à plusieurs reprises quand j’étais sélectionneur de l’Ouganda, on sait que ça ne va pas être simple. »
Elisha Iragi et JMM