Depuis les débuts des éliminatoires de la CAN 2025, les Léopards savent qu’ils disputeront leurs rencontres à domicile dans un des deux stades homologués par la CAF en RDC, le Stade des Martyrs ou celui du TP Mazembe à Lubumbashi. Un luxe rare sur le continent que plusieurs nations ne peuvent pas s’offrir pendant cette campagne.
Ces dernières années, depuis le mandat d’Ahmad Ahmad, la CAF serre la vis pour exiger des nations du continent des standards internationaux. Serge Nkonde, François Kabulo et Didier Budimbu ont tour à tour tenté, avec plus ou moins de réussite jusque-là, de redorer le blason de l’ancien stade Kamanyola. Reste que l’homologation de la CAF reste « temporaire » et l’épée de Damoclès tourne au-dessus du stade, en grande partie à cause de la pélouse synthétique, les installations internes et la sécurité du stade.
Parmi les 48 équipes engagées au mois de septembre dans les éliminatoires pour la CAN, 16 ont dû jouer leurs matchs « à domiciles » dans un autre pays. Les Comores, Madagascar, la Gambie, le Lesotho, le Bénin, le Niger, la Sierra Leone, le Tchad, l’Éthiopie, le Kenya, la Guinée, le Burkina Faso, le Zimbabwe, l’Eswatini, la Namibie et le Burundi, recense l’hebdomadaire Jeune Afrique. Pour son déplacement face aux Walyas, la RDC a été reçue par l’Éthiopie à Dar es Salaam, en Tanzanie.
Près de la moitié des 53 fédérations affiliées à la CAF ne sont donc pas en mesure d’organiser des rencontres à domicile, le plus souvent à cause d’infrastructures inadaptées. Dix-huit rencontres comptant pour les deux premières journées de ces qualifications pour la CAN 2025 se sont disputées sur terrain neutre, pour diverses raisons. Absence de stade, instabilité politique, manque de garanties sécuritaires…, les raisons sont multiples.
Pourquoi cette dureté des instances ? « La plupart des États concernés sont dans le viseur de la FIFA et de la Confédération africaine de football depuis des années en raison de l’insuffisance d’investissement des pouvoirs publics », rappelle JA.
FootRDC