Suspendu pour dopage par quelques jours avant le démarrage de la Coupe d’Afrique des Nations qui s’est déroulée au Cameroun du 9 janvier au 6 février, le portier éléphant ivoirien se dit être délaissé à son triste sort. Et est en colère contre la Fédération Ivoirienne de Football et le médecin de l’équipe nationale.
Alors qu’il était sur le point de disputer une autre CAN de plus dans sa carrière, l’ancien gardien de TP Mazembe a été suspendu suite au contrôle qui s’est révélé positif au Trimétazidine. Et pourtant, Cette substance est considérée comme dopante depuis 2014. Certains pourraient croire à un silence de sa part alors qu’il n’en était pas le cas. Sur un message posté sur son compte Instagram.
« Je suis un cabri mort… Pour un simple comprimé que le médecin de ma sélection m’a prescrit, je suis seul et abandonné aujourd’hui… Cela fait trois mois que je n’ai pas de salaire de mon club (la formation éthiopienne de Wolkite Ketema, ndlr)… Je suis tout seul et j’essaie de rentrer par-ci et par-là pour trouver une solution à ce problème dans lequel m’a mis le médecin de la sélection », a pesté le joueur.
Alors qu’il purge déjà sa suspension, l’ancien corbeaux âgé de 33 ans attends que sa fédération lui donne ses primes de qualification.
« Ma prime n’a pas été payée. Le mail de la FIFA est arrivé à Abidjan le 22 décembre. J’ai été informé de la suspension le 28. Cela fait neuf ans que je suis en équipe nationale et on n’a jamais entendu quelque chose de grave me concernant. Ma prime (de qualification, ndlr) n’a pas été payée. On me garde dans un hôtel et on me demande de revenir en tant qu’invité. Ma fédé m’a enlevé de cette liste.
Il n’a pas oublié le médecin de l’équipe nationale de son pays, qu’il incrimine dans cette affaire.
« Ma fillette a remarqué que mes doigts tremblent seuls. Cela ne m’était jamais arrivé avant de prendre ce médicament du nom de Saftarel. Cherchez Saftarel sur Google. Le médecin de la Fédération qui m’a prescrit le médicament et m’a mis dans les problèmes aujourd’hui ne reconnaît pas qu’il m’a accompagné. J’ai demandé à la FIF de le renvoyer car il a mis ma vie et ma carrière en danger », conclut Gbohouo.
Sportrdc.com