Cédric Bakambu est de retour en France, là où sa carrière professionnelle a été lancée il y a plus de 9 ans. L’international congolais a signé un contrat de deux ans et demi avec l’Olympique de Marseille, mythique club du foot français. C’est ici qu’il poursuivra sa carrière, avec l’espoir de marquer des esprits, et vivre une nouvelle expérience riche en émotions et sensations, à l’image de ses dernières aventures en Chine, en Espagne ou en Turquie. Retour ici sur le parcours du nouveau marseillais.
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Départ précoce pour la Turquie
Comme un fils mâture, à l’âge de se prendre en charge, et à la recherche de son bonheur, Cédric Bakambu quitta la France à l’été 2014, dans l’anonymat total. Relégué en Ligue 2 avec son club formateur, le FC Sochaux, le natif de Vitry-sur-seine prit la direction de la Turquie, et trouva son point d’explosion à Bursaspor, club peu connu et moins huppé du pays de Tayip Erdogan, qui n’avait fait que recruter un très jeune attaquant français assoiffé de réussir. S’il n’a pas su briller dans son pays natal, et dans le club qui l’a formé, Bakambu ira illuminer le championnat turc. En silence, il se fait un nom, et son aura grandit vite qu’il ne le prévoyait. Les clubs de l’hexagone découvrent qu’ils avaient laissé partir une pioche, une future star du ballon rond. Avec Bursaspor, Cédric Bakambu inscrit 21 buts toutes compétitions confondues, et commence à attirer les regards.
Le grand saut dans les Pyrénées
Après une seule et éclatante saison en Turquie, le congolais va effectuer un saut important et déterminant dans sa carrière. Il signe pour la formation de Villareal à l’été 2015. Un contrat de 5 ans avec les Sous marins qui offre à l’ancien sochalien une opportunité en or d’exploser davantage et de faire parler de lui sur le vieux continent. À Villareal, Bakambu devient inarrêtable, marque des somptueux buts contre des grandes équipes de la Liga ; le Real Madrid, le FC Barcelone, le FC Séville, l’Athletic Bilbao… Il s’affirme comme le principal de lance de l’attaque du club de Madrigal, avec qu’il il disputera même la demi-finale de la Ligue Europa en 2016. Le FC Barcelone commence à vouloir des services du buteur de Villareal, mais comme toujours, l’intérêt n’a jamais été concret.
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Et l’épisode Chinois à l’hiver 2018
À l’hiver 2018, alors qu’il a marqué 46 buts toutes compétitions confondues avec les Sous-marins jaunes, Cédric Bakambu décidera à la surprise générale de s’envoler vers un championnat exotique, dans un pays où le football n’a pas aussi le même aura qu’en Europe. Mais c’était pour l’argent premièrement que Bakambu quitta l’Espagne pour la Chine. Il signera un contrat de 5 saisons avec le Beijing Gouan assorti de la bagatelle somme de 18,5 millions d’euros comme salaire annuel. Une rémunération que seulement très peu de clubs européens lui auraient offerte à l’époque. Le joueur lui-même ne l’a jamais caché. Il y a le football, il y a la vie. Il a choisi la Chine pour des raisons financières, gagner l’argent pour lui et pour sa famille, afin qu’ils ne manquent de rien que la carrière de footballeur s’arrêtera. Il connaît toutes les émotions en Chine, brille avec les Verts du Beijing qu’il a quittes en décembre dernier, à l’expiration de son contrat, laissant une histoire pas mal à raconter : 58 buts ttc.
Le retour en France
Libre de tout contrat depuis son départ du Beijing Gouan, Cédric Bakambu a signé son retour en France. Il y rentre pas comme il en était parti. Il a aujourd’hui le statut de grande star et des statistiques remarquables à son actif. Il y aura logiquement une grosse attente autour de Bakambu à L’Olympique de Marseille, à lui de prouver que, l’argent de la Chine ne lui a pas volé ses jambes. Un congolais de plus en Ligue 1 Uberts Eat.
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